Peter Jack – le masque venu du givre
- Patricia Gattepaille
- 4 août
- 2 min de lecture
Madeleine est encore étudiant·e. Mais dans sa chambre, il y a déjà un atelier. Un petit coin pour créer, pour explorer, pour fabriquer — parce que iel aime profondément faire les choses de ses mains. C’est cette envie, cette pulsation intérieure de donner vie à l’invisible, qui l’a poussé·e à franchir la porte de l’atelier.

Lors du stage de fabrication de masques en papier, iel n’est pas venu·e les mains vides. Iel est arrivé·e avec un personnage déjà clair dans son esprit : un mélange entre Jack Frost et Peter Pan, un petit elfe des temps modernes, malicieux, bienveillant, libre et lumineux. Un être qui laisse des messages sur le givre des voitures, un farceur doux et poétique, un compagnon invisible qui glisse des clins d’œil au quotidien.
Son nom : Peter Jack. Et dès les premiers traits, on l’a senti : il était déjà là. C’était bouleversant. La présence de ce personnage, son énergie, ses contours… tout était vivant dès les premières étapes. On aurait juré que Madeleine ne faisait que le libérer — pas le créer.
Voir Peter Jack apparaître, jour après jour, dans la matière, a été un vrai privilège. On aurait jamais cru que c’était son tout premier masque, tant il y avait de justesse, de précision, de grâce dans les gestes. Iel sculptait comme on murmure un secret à quelqu’un qu’on connaît depuis longtemps.
Et puis… il y a eu ce moment. Le moment où Peter Jack a été posé sur son visage, où les yeux de Madeleine ont croisé ceux de son personnage.Un regard de reconnaissance. Un regard qui pétillait. Et c’est pour ça qu’on est là, nous. Pour ces regards-là. Pour ces yeux qui brillent quand un personnage trouve enfin sa forme.









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