Le masque masqué

Mona est costumière. Elle connaît les matières, les textures, les plis du tissu qui racontent une histoire. Mais cette fois, elle avait envie d’explorer d’autres formes de création. C’est ainsi qu’elle a poussé la porte de l’atelier pour un stage de fabrication de masques en papier.

Son inspiration ? Le monde flamboyant des catcheurs mexicains : leur énergie, leurs couleurs, leur théâtralité. Elle voulait créer un personnage vif — pas le plus costaud du ring, mais sans doute le plus agile. Un de ceux qui dansent autant qu’ils frappent.

Et Mona a surpris tout le monde. Car son masque… porte lui-même un masque. Une première à l’atelier. Cela représentait un défi technique, car il fallait laisser transparaître l’identité cachée, les formes, les intentions de ce visage dissimulé. Un jeu de double visage, un jeu de faux-semblants, une mise en abyme sculptée avec finesse.

Une création pleine de vie, de couleurs et d’audace. Et ce n’est qu’un début : Mona suit une formation longue à l’atelier. On a hâte de découvrir la suite de son aventure masquée.