Entre technique et imagination
- Patricia Gattepaille
- 31 juil.
- 1 min de lecture
Il y a des marionnettes qui naissent pour un spectacle. Et il y en a d’autres qui naissent… parce qu’il fallait qu’elles naissent.
Marie travaille pour la Cie Théâtre Tabalar, une compagnie qui donne vie à des

spectacles de marionnettes depuis des années. Autant dire qu’elle connaît son métier. Elle manie déjà les objets, elle raconte déjà des histoires sur scène. Mais cette fois, elle est venue à l’atelier pour approfondir sa pratique. Explorer de nouvelles techniques, apprendre différemment, affiner ses gestes — mais surtout, donner vie à un nouveau personnage. Et ce personnage, c’est Rémi.
Rémi, c’est un petit garçon tout mignon, au regard tendre, avec un petit tic adorable : il se frotte le nez sans arrêt. Mais derrière ce tic se cache un très bon copain, celui qui écoute, celui qui suit, mais aussi celui qui surprend. Il est entouré, aimé. Il vient d’un monde joyeux, bienveillant. Et maintenant qu’il est né, il n’attend qu’une chose : vivre. Jouer. Et pourquoi pas… monter un jour sur scène.
Ce qu’on retient de cette création, c’est ce lien entre la technique et l’imaginaire. Oui, il faut apprendre à faire les articulations, à travailler la mousse, à penser la structure. Mais tout ça ne sert à rien si on ne laisse pas naître un personnage dans toute sa singularité. C’est là que réside la vraie magie.
Marie est repartie avec Rémi. On ne sait pas encore ce qu’ils feront ensemble. Mais ce qu’on sait, c’est que dans l’atelier, il s’est passé quelque chose. Une naissance, une rencontre, une émotion. Et ça, pour nous, c’est déjà tout.











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